Pimpine,
Pipine, Pimpinette, Ma petite puce, tous ces petits noms que je te donnais sont pour toi, et seront toujours seulement pour toi.
Le matin, lorsque je me levais, tu accourrais vers moi, et mettais ta petite tête dans mes mains.
Lorsque je rentrais du travail, tu étais toujours là pour m’accueillir.
Tu as eu des premières années difficiles, mais toutes les deux, nous avons vécu des choses formidables que jamais je n’oublierai :
Avec moi, tu as appris à aimer les humains, à ne plus avoir peur d’eux,
Avec toi, j’ai appris ce qu’est réellement un lapin : un petit être plein d’amour à donner et à recevoir.
Nous avons appris à jouer ensemble.
Tu m’as appris les câlins de lapins,
Je t’ai appris qu’un humain peut caresser doucement et gentiment.
Nous avions entière confiance l’une dans l’autre, et cette confiance était vraiment méritée, nous nous le sommes prouvé bien souvent.
Lorsqu’il a fallu te soigner tous les jours, je n’ai pas hésité un instant, et toi, parfois, tu me faisais savoir que tu n’avais pas envie, mais tu te laissais faire quand même, tu avais compris que c’était important, et que je ne te voulais pas de mal.
Tes derniers jours ont été pénibles pour toi, mais malgré tout, tu faisais des efforts pour venir me faire des câlins, et aussi à ton copain Désiré !
J’admire ton courage, celui de toute ta vie, et celui de ta dernière semaine. J’espère de tout mon cœur qu’on se reverra au paradis, hommes et animaux tous réunis, sinon ce sera trop injuste.
A la maison :
Le matin, ta place est vide,
La journée, ta place est vide,
Le soir, ta place est vide,
La nuit, ta place est vide,
Désiré s’ennui,
Au jardin, la place de ton petit corps est là, marquée pour toujours dans ce petit carré de terre,
Mais dans mon cœur, ta place est pleine de toi.
Mon seul regret, c’est que, sentant que tu allais partir, j’ai voulu te serrer dans mes bras une dernière fois, mais je suis arrivée trop tard pour te dire : « au revoir ».
Tu me manques terriblement.
Je t’aime.
Brigitte.
C'est très joli tout ça!! C'est tellement dur de voir partir nos poilus qu'on aime tant...
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